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Subtilité du Dérangé dérangeant

11 août 2006

Hey Hey Hey!

6

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5 Google Google salope kabyle /
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1 N/A salope /archives/2006/06/02/2008466.html
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1 Yahoo!

depucelage petite fille<====================IEEEEEEEEEEEEEE help!!

Ben coucou à tous, juste pour dire que desormais, je partagerais le blog :   http://zalifalcam.canalblog.com/

Avec Zali, je posterai unpetiot peu ici mais pas trop.

Prochainement, un nouveau blog, pour un nouveau projet!

   

Sinon, très bonne IRL avec Zali et les palikiriens! ;p

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23 juillet 2006

yeah

10 juillet 2006

Dessins

10 juillet 2006

O_o

ARGH !!!

Les mots clés......

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Y a vraiment des gens bizarres!!!!!!

10 juillet 2006

Le retour de la vengeance du énième oppus supplémentaire

Oulalalalaaaaaaaaaaaaaa...

c'est que ça fait un long moment que je suis pas venue moi.

Bon alors, les nouvelles mauvaises:

_ J'ai flingué mon ordi

_ Ma tablette graphiqaue fonctionne  toujours pas

_ Je trouve pas de boulot

_ J'ai toujours pas 18 ans et je trouve pas de boulot

_ Les agences interims sont des méchants machos et anti-jeunes (;p)

_La famille est toujours aussi insupportable mais je supporte (j'aime la contradiction)

Lres nouvelles bonnes:

_ Le beau  père se barre cet apres midi jusqu'à mercredi (youpiiiiii seule avec ma mère -_-)

_Le beau père amène les deux morpions avec lui (mais il en ramenera 4 au total -_-)

_Le nouveau pc de ma mère fonctionne! (pas pour longtemp)

Pourquoi ai-je l'impression que mes bonnes nouvelles finiront toujours par devenir mauvaises au final ?

Sinon j'ai eu les résultats de mes épreuves anticipées de francais oral et écrit et histoire géo à l'oral.

francais écrit coeff 2 : 13

francais oral coeff 1 : 19 (et pan dans les dents!!!!! Yes!)

histoire géographie oral coeff 1: 15

Ah ca redonne un coup de fouet quand meme: 15 de moyenne,  20 points d'avance....ça aide

Bref, sinon, je suis en pleine recherche graphique, donc plus trop de dessins finis, surtout des esquisses, je vais en poster promis.

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8 juin 2006

Test, apparement on le doit à Zali....hum!

Ca, c'est ce qui m'a poussé à faire ce test, et ceci :  http://geektature.canalblog.com/  <=  c'est son blog. "J'ordonne à toutes les personnes ayant un blog qui tombait malencontrueusement sur celui-ci à refaire cet immonde questionnaire sur le leur, en précisant bien qu'elles n'ont comme seul dieu que le grand et puissant Geektateur la grande et majestueuse et juste Youkai de mes-dix-6. Merci d'avance, lawl"

Edit: entre []les corrections que j'ai apporté après relecture.

1/ Attrapez le livre le plus proche de vous, allez à la page 18, qu'y a-t-il d'écrit à la quatrième ligne ?
MOUHAHAHA, c'est une page blanche entre l'intro et le premier chapitre! Raté! [Lovecraft : Night Ocean et autres nouvelles aux éditons "j'ai lu" z'avez qu'à vérifier bande de nains!]

2/ Etirez le bras gauche aussi loin que possible ....
Désolé Antho' pour le doigt dans l'oeil, c'est la faute à Zali apparement, de toute façon c'est TOUJOURS la faute à Zalinounet!

3/ Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la TV ?
Stargate Atlantis mais je crains le sommeil intempestif destructeur de scenario destructuré ne soit venu me libérer de cet horreure (erreure ?).[faux! il y a moins d'une heure j'ai regardé une émission culturelle enregistrée sur la raÏ italienne sur Michelangelo en italien alors que je ne parle pas un mot d'italien.]

4/ Sans vérifier, quelle heure est-il ?
14h55, ça vient de sonner ! ^^

5/ Vérifiez : quelle heure est-il ?
14h57...c'est le temps de répondre à la question...

6/ En dehors du bruit de votre ordi, qu'entendez-vous ?
La sonnerie, le couinement de la TV à roulette qu'on emmene dans une salle de cours et le bruit des touches de l'affreux clavier sur lequel je tape les réponses de cet affreux questionnaire.

7/La dernière fois que vous êtes sorti, qu'avez-vous fait ?
J'ai dessiné sur une table en bois rongée par les vers, montée en haut d'une bute devant mon lycée dans le seul but de me faire rotir les pupilles pour les manger en appéritifs...[Le cynisme est une mauvaise chose...]

8/ Avant de commencer ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Si ,l'imprimante branchée sur mon PC lui même en réseau avec les 24 autres du CDI voulait bien imprimer (oui ou merde?!) ces (putains de...) recherches ardements convoitées par une (camarade de cellule) collègue de classe et collocataire interne...finallement, manquait juste du papier. [Pis des sites de dessins, des écoles d'arts et pis, heu le blog de Chaco?]

9/ Que portez-vous ?
Je porte mon pouce à ma bouche (on se moque pas c'est vrai et y a aucun sous entendu la dedans.)et puis, un haut rose (si si je vous jure) avec un jean retroussé qui tombe et dont la braguette a décidément le vertige. Chaussettes à fleures dans converses à l'agonies, soutif noir sous haut transparents (mouahahaha!).

10/ Avez-vous rêvé la nuit dernière ?
Oui, une jolie maison sur une magnifique glacier de 120 mètres de haut, sur 4 de large et 3 de long...on était 14 dans la maison.

11/ Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?
Juste après avoir pleuré pour la denrière fois, donc hier. [j'ai souris ce matin quand Emil a renversé son chocolat sur le haut blanc d'une pouff' ça compte ?]

12/ Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce dans laquelle vous vous trouvez ?
Toutes les formations by la jolie école d'agriculture du coin paumée où j'étudie (haute marne), des livres, beaucoup (normal suis au CDI ou bibliothèque pour  le snon inicié aux joies d'être lycéens), des lampes allumées alors qu'il y a un plafond en verre et que le soleil a décidé de s'y loger, des posters de l'onisep, des cartes datant de l'enfance de notre directeur et d'autres choses devant s'apparenter de pret ou de loin à des excréments et substances corporelles animales et humaines.

13/ Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Oui, un beau blond est venu me parler et c'était pas pour me demander où était les chiottes!

14/ Que pensez-vous de ce questionnaire ?
...jocker: je demande l'avis du public.

15/ Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Itinéraire d'un enfant gâté, et juste avant c'était Edward aux mains d'argents (Oh Eddy!)

16/ Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, qu'achèteriez-vous ?
Toute une armée pour soumettre le monde à ma seule volontée *o* et puis un rationnement à vie de popcorn au caramel tiède.

17/ Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas sur vous.
J'ai une culotte rose et rouge pour faire bonne mesure avec le cout de soleil que j'ai sur la tronche.

18/ Si vous pouviez changer une chose dans le monde en dehors de la culpabilité et de la politique, que changeriez-vous ?
Le Pape doit être une femme!

19/ Aimez-vous danser ?
...en privé seulement.

20/ Georges Bush ?
J'ai rien vu...où alors mon cerveau fait abstraction à l'information visuelle et culturelle que j'ai entrevue sur mon écran...nan j'ai rien vu!

21/ Quel serait le nom de votre premier enfant si c'était une fille ?
heu...Vous avez lu Pennac ? Bien alors, je me déchargerais de cette tâche surhumaine sur le pauvre petit dos de Jérémy. [Et pis sinon, elle se nommera Marie-Sainte-Mère-De-Dieu-Jesus-Saint-Parmis-Les-Saints-Joseph-Tout-Court-Quel-Nom et je l'enverrais dans une école catho!]

22/ Quel serait le nom de votre premier enfant si c'était un garçon ?
Se référer à la question précédente...quoique Moise me tente bien. Comme Papy, sauvé de l'eau, il préfère le vin!^o^ [Mais sinon, Moïse c'est bien le second prénom de on grand père.]

23/ Avez-vous déjà songé à vivre à l'étranger ?
...seulement quand la situation geographico-politico-spatio-lycéano-familliale devient insoutenable.

24/ Que voulez-vous que Dieu vous dise quand vous franchirez les portes du Paradis ?
"Tu vois que j'existe!" Et je lui foutrais mon poing dans la gueule pour tout le mal qu'il a généré. [Juste pour ça je vais être sage et attendre mon tour pour crever.]

2 juin 2006

Une petite histoire : Anthony, 2 ans au lycée charles de gaulle.

Cet homme, je l'ai rencontré un jour de Septembre. Au tournant de ma vie, mes yeux ce sont posés sur lui. Un grand brun au regard distant, si distant qu'il semblait me dire : "Viens ! Essaye de me parler !". Alors j'y suis allée. Il se nomait Anthony. En seconde comme moi. Nous avons fais connaissance pendant toute une semaine et puis, un mercredi, alors que le temps se couvait, nous nous sommes assis dans un parc abandonné. Statues de marbre brisées et manège à musique deserté, nous enveloppaient de leur mystique présence. Et il se dressait, grand et pâle sur le ciel orageux. Et là, il me parla. Né en HLM et y ayant vécu un peu moins qu'un an avec ses parents, il quitta son immeuble dans une poussette cahotant sur le trottoire jusqu'à une maison. Un maison, où 16 ans plus tard, il se sentirait à l'étroit. Et dans sa ville aussi d'ailleurs. C'est bien pour cela d'ailleurs que je l'ai rencontré. Interne dans la même lycée que moi. Son passé, il dit ne pas s'en souvenir. Bien bien, passons au présent alors. Et là, révélation, ce grand jeune homme si distant avait les larmes aux yeux. Comme un enfant, sans détour ni discours. Une étreinte, un peu de chaleur et de confiance et la machine à parler repartait de plus belle. Lui 15 ans, toutes ses dents, un amour sans borne pour une gamine de 20 ans et un bébé en train de couver ... Retour sur bande, on répète ... un bébé ! J'ai bien compris. Bon, apparement ce n'est pas fini. Je prête l'oreille à ces mots desespérés qui cherchent (désespérement bien entendu) une oreille pour les entendre, non les écouter. La gamine est kabyle, sa famille aussi. Et là, tous ce que cela impliquent me sautent aux yeux et au coeur. Un blanc. Français. 15 ans. Dépucelage. Bébé. Sans mariage. Kabyle. Secret. Dissimulation. Soupçon... Mais ce n'est pas tout. Sa mère veut porter plainte pour détournement de mineur... Dur mal de crâne... très dure aussi la situation. Bon un problème après l'autre. Le bébé, petite vie qu'il veut assumer courrageusement face aux yeux et au venin de tous. Elle, la gamine préfère qu'il ne naisse pas. Un mot résonne dans ma tête de femme et d'enfant. Avortement. Où ? Planing familial, secret et discrétion qui dirige la désormais jeune femme murit d'un coup du sort. Ensuite, parler à la mère, l'apaiser de paroles douces et réconfortantes, puis au final, hurler que ce serait lui retirer la vie et l'amour. La mère pleure, l'enfant pleure mais s'affranchit. La situation se dénoue doucement malgrè le climat électrique qui règne. Et puis, coup fatal. La gamine décide le vent de laliberté, demande un break et brise un coeur du même coup. Un coeur qui ose encore espèrer. Je me sent obligée de lui dire qu'ici l'espoire n'est pas invité. Il pleure contre mon épaule. Ca fait mal de le sentir hoqueter contre mon épaule. Pas si solide que ça mon épaule. Ca remue pas mal de souvenir tout ça. Mais l'ordre du jour c'est lui. Il se redresse et rentre en cours, puis chez lui. Trois jours plus tard, le retour du triste désespoir désespérant. Sport. Crise de stress et d'angoisse. Il tombe, ma tension aussi. L'angoisse doit être communicative. Assis dans l'herbe, il m'explique qu'elle s'est retrouvée un futur mari. 20 ans. Couple parfait pour avenir parfait. Anthony sur la touche. Pas grand chose à dire ce coup-là. A part que je suis là pour l'aider. Sur la touche ? Pas tout à fait finallement. 2 jours plus tard, il m'avoue qu'il pressentait la rupture depuis un moment. Il est très libre d'esprit Anthony vous savez. Il me dit qu'il entretien une relation homosexuelle avec un garçon de sa chambre surnomé Gray. Elle n'était pas au courant. Je souris. Je m'autorise même à rire. Il se contente d'un pauvre sourire, les yeux humides. Ca fait quand même plaisir. Il insinue la relation préliminaire voir plus si affinités. Je ris. C'est un sujet qui me convient bien et qui est moins tendu à gérer. On rigole. Il décompresse. Je suis heureuse de lui offrir une courte distraction dans son univers désespéré. Mais là c'est un délice, ce rire partagée. Depuis un moment, on a partagé beaucoup de choses. Mais on a partagé des expériences avant même de se connaître. Et puis un jour, ces expériences on les a vraiment partagées. Ca a commencé par une question bête posée par une bête curieuse. Il vit dans un univers rural et assez "traditionnel". Comment avait-il réussit à supporter sa bisexualité dans un milieu comme le sien ? Il est vraiment pleins de surprises Anthony. Vraiment. Alors que j'imaginais une enfance heureuse dans la famille parentale avec ses deux petites soeurs. Il me révèle un pant entier de son passé. Ce passé qui l'a forgé tel qu'il est. Une certaine relation lui a ouvert une voie, une route, pas forcément divergeante de celle des hétéros. Juste un horizon plus grand à explorer pour le petit Anthony. Il etait devenu grand et se tenait devant moi. On était assis dans l'herbe entre foyer et internat, entre cour et stade, sous de sombres sapins. Il dit celà, je pleure, replonge dans mon propre passé, m'y noie. Et puis les larmes sortent, un syphon vide l'eau de mon être et me laisse épuisée aux côtés du grand Anthony. Il n'a rien dit pendant la tempête. Une même expérience peut être vécue différement. Doux... très doux le vent sur nous, ce jour là. Ensuite, période de plat. On s'entend, on se comprend. Grande complicité. Ensemble, on peut tout affronter. On affronte tout. Ragot, pseudo fin de relation amoureuse, angoisses. On vainc tout ! Jusqu'au jour où Beaver rentre brutalement dans notre routine tranquille. Je la présente jeune fille reservée, naive au point d'en être niaise. Et surtout hypocrite. Moi, grande âme généreuse, je l'enseigne et la réconforte. Puis, retour des vacances, Beaver la réservée devient Beaver la salope. Mini-jupe, string, décolté, manières et chichis. Lycées de bouseux sans foi, ni lois, ni besoin de Viagra, capote en option. Je la préviens qu'elle va se faire sauter dans un coin par les culs terreux si ça continue. Elle hurle, me dit que j'aimais le viol et que c'est peut ce qu'elle recherche. Je hurle. Envie de lui arracher les yeux, ... j'essaye ! L'ours, prétendant de la salope, m'en empêche. L'ours à le dessus côté poids et m'emporte plus loin. Anthony est absent. Domage, il m'aurait aidé. Puis l'affaire se tasse, Beaver la salope reste salope mais minaude moins avec son bleu sur la gueule. Pourtant je n'ai pas tapé fort ! Antho', le retour. Dieu que j'aime les retrouvailles. J'aime lui racconter mes petits malheurs et le voir rire de Beaver la salope ridicule. Ca soulage. Puis c'est son anniversaire. Crispation. Ce jour-là, je rentre chez moi (je ne rentre que toutes les 6 semaines). Peux pas y aller. C'est dur mais on tient. Beaver qui se croit adulée, s'invite. J'ai dit à Anthony de se faire sa propre opinion sur elle. Ce qui suit, on me l'a maintes fois racconté, et à chaque fois, rire décontracté des autres, le mien est crispé et mon front assombrit de colère. Nos amis proche sont à la fête, Charly fête également son anniversaire, le jour de la Saint Valentin, Anthony le lendemain. Bref, animation, musique et Beaver la salope en skaï qui se frotte à Anthony, tout fragil dans la disparition rescente de ses amours. Il s'éloigne. Dégout profond. Il se cache, se moque, rit et conclut avec Polette, notre ainée d'une année. Beaver la salope m'accuse d'avoir influencé Anthony. Je l'ai pas appelé de tout le week end.
28 mai 2006

Voilà un texte expériemental...Marcus OoO!

Pas CA !

Lorsque tu vis ce que j’écris, tu ne penses pas tout de suite que ce détestable destin qui t’arrive en pleine face comme le foutre d’un taulard à poil, ce soit moi. Oui, moi qui le dicte, l’écris, le pense, le tourne, le façonne et se joue de toi…Seulement je ne joue pas. J’écris. Il n’y a pas à aller chercher plus loin.

Ca faisait une trotte déjà, une vingtaine de kilomètres ? Plus ? Moins ? Rien à fiche. Je marche comme un petit soldat bien réglé. Sauf que mes jambes fatiguées me font penser à ce pauvre gars à la jambe en rail de Métro inventé par Billal. J’ai les jambes si raides que lorsque je marche dans un trou, j’ai l’impression qu’elle s’empale dans mon bassin qui remonte jusqu’à mes côtes. Pas vraiment agréable cette sensation de dislocation corporelle et osseuse. Quand est-ce que j’aurais atteint ce putain de cimetière de mes deux ? Hein ? Franchement quelle idée de venir jusqu’ici à pattes en plus. Avec un gros sac de barbaque qui commence à fouetter comme le chat crevé qu’on avait retrouvé au retour des vacances d’été l’année de mes 8 ans, franchement ! Un de ces jours je me foutrais en l’air et personne ne sera là pour me pleurer à part ma barbaque qui pue le crevé.

Ca sert à rien de penser comme ça tout seul dans sa tête. Alors que faire ? Parler à la barbaque ? Morte depuis plus de

18 heures

maintenant…c’est que le temps s’écoule aussi vite que son sang dis donc. Hin hin, suis un vrai salaud. Mais y a qu’un seul vrai connard, le Destin Connard avec un grand C tout doré par ses adeptes les plus absurdes qui lisent leur « destin » dans leurs mains et se branlent avec en espérant que ça blanchira leurs âmes. Ouais c’est vrai, qu’un seul unique et universel Connard, sous plein de nom…Tsss, t’as des nom si nombreux que personne n’est d’accord pour dire si t’es un ou plusieurs. Dieu ou le Diable ? Poly ou mono ? Religion ou Philosophie…

Tout ça c’est rien que des mots, alors que moi avec rien qu’une seule lettre je te fourre ça à ma sauce et ça devient rien que des morts. Ouais, en plein dedans le Bibi. Qui traîne sa barbaque de la veille et de la vieille sur le dos pour la jeter à la fausse commune. Qui va recommencer à chercher un casse-croûte un peu plus appétissant ce soir. Qui recommencera encore le lendemain. Qui finira brûlé au mieux, ou fou, privé de sa nourriture dans un squat blanc qui pue le chlore et les médocs au pire. Oui une belle-doche endimanchée aurait dit que ce n’était pas une perspective d’embauche suffisamment attractive pour qu’elle m’accorde la main de sa fille, mais là ce n’était pas la main de la fille que j’ai bouffé hier soir. Nan c’était le lard de la belle doche et toutes ses putains d’idées préconçues. Un aigre doux pas franchement folichon, mais la fille était goudronnée et plastiquée de partout, pas une de mes dents n’auraient réussi à percer sa  jolie gorge surdéveloppée avant qu’elle ne m’étouffe avec ses appendices mammaires.

Bref, encore un repas de moins que rien pour ne rien changer aux vilaines habitudes…

                J’arrive devant le cimetière, la nuit n’est pas encore tombée mais je m‘ en balance de mon anonymat. De toute façon jamais personne ne se rappelle de ma gueule d’anonyme, ni de mon nom d’anonyme, ni de mon anniversaire d’anonyme…Et puis si je veux qu’on m’oublie, ben, juste à montrer les crocs et ils croient avoir rêvé. Hin Hin…vieux rire amer de ma gorge asséchée. Pas bu depuis longtemps, y en a qui boivent le sang de leur Christ, moi, je bois celui de l’Humanité, du berceau à la tombe sans concession, pleins de bavures certes, mais pas d’hésitation. Pas que le sang que je consomme d’ailleurs, mais bon, c’est une manière de parler. A ce qu’il parait, j’ suis qu’un « cerriaule quileur » qu’ils disent la télé. Ouais ben mon coco, je sais pas ce que ça veut dire mais je peux te jurer que je bouffe que des gens qui veulent plus vivre. Je te jure, sauf une qui criait « prenez-moi ! » en règle générale, ils beuglent « achevez-moi ! ».En plus, même pas besoin de les frapper avant pour avoir bonne conscience, ils le disent dès qu’ils voient ma gueule. Et si je leur arrachais les yeux, la langue et boyaux avant de les remettre en circulation ? Rien vu, rien entendu, et en plus ils perdent 3 kilos d’un coup ! Economique un garou non ? En plus, tranquille les mutilés, on viendrait plus les faire chier, rien vu, rien entendu, juste subit et maigrit. Ca ferait un super concept commercial  tout ça dis donc. Ah, je le savais, suis un génie. Mais un génie mort si je bouffe pas bientôt !

Je détache la vieille doche de mon dos et la balance dans un trou qui passe par là.


Manque de pot, j’entends un « aie ! » pas discret. Je me retourne et fait mine d’observer les tombes, saint et innocent comme un sein de none vierge et plate comme une planche à repasser. Je me permets un sourire, des bruits de vêtements, de souffle et soudain, je me retrouve le nez dans la merde en décomposition du cimetière, écrasé par le poids de la belle doche. Pas que je sois particulièrement énervé, mais ça fait déjà

3 heures

que je porte cette morue puante sur mon dos, je vais pas continuer. Je me relève et me retourne vers Monsieur Aïe. Et là je suis désarçonné. Un tout petit maigre avec des grosses poches sous les yeux et une main en moins…le tout moulé dans un costume rose fané et salit et une chemise à frou-frou mauve. Et bien entendu je fais la chose la plus logique, je me marre comme une baleine en manque d’oxygène. Et le gars d’attendre gentiment que je finisse ma crise hyper ventilation avant de s’exprimer. Ouais, je sais j’utilise des beaux mots parce qu’il parle bien le Monsieur Aïe :

_ »Mon cher Monsieur, je m’excuse de vous avoir renvoyé ce colis puant et endommagé mais il ne m’appartient pas et vous l’avez distribué au mauvais locataire du cimetière. Je pense que ce colis appartient à Monsieur le boucher du 16 ème. » Que fait le bonhomme en rose. Ce à quoi je réponds ironiquement :

_ «  Ah ouais du 16 arrondissement ? Alors qu’on est en Lorraine ? »

_ «  Et bien non, du 16 ème siècle Monsieur. »

Et là je me sens très con d’un coup. D’une connerie bête comme le pauvre citadin moderne, pariscentriste que je suis, bon, certes un peu altéré par les hasard du Grand Connard  mais bon. Pour le coup, je redeviens sociable.

_ « Excusez mon impolitesse Monsieur mais je voulais juste me débarrasser de cette vieille carcasse. Elle a donné tout ce qu’elle pouvait donner. »

_ « Elle avait pourtant une calendre généreuse. Vous devez être un sacré consommateur de carburant Monsieur. »

Et là je tilt, je suis en train de faire la causette à un zombi !! Un vrai, pas ceux de Haïti qui avaient oublié leurs cerveaux avec leurs langues dans le fond de leurs tombes. Un vrai zombi, qui parle, qui marche et qui est très courtois de surcroît. Il sort de son trou et me tend son moignon. Je le sers délicatement de peur de faire tomber les morceaux qui pendent encore.

28 mai 2006

Une petite renaissance

Ouais, ca fait un moment que j'ai pas posté.

J'allais mal. Je vais toujours mal mais mieux. J'ai changé et ce n'est plus le même mal qui me fait souffrire.

Les mêmes causes, mais pas le même mal.

Comme je l'ai déjà dit en privé à certain d'entre vous, j'ai l'impression d'être un nouveau né. Tout frais, qui redécouvre lentement le monde mais qui va bientôt être rudoyé par la vie violente et vive. C'est pas vraiment le meilleur environnement mais c'est là que sont le sgens que j'aime.

Et cette vie je l'aime aussi, même si ça fait mal.

Parce que cette fois-ci, faut que le bébé grandissent vite et qu'il tienne le choc.

Et il tiendra.

Parce qu'après un laissé allé pareil, j ai reussi à retrouver une motivation, et puis même simplement une énergie nouvelle qui même si elle est toute neuve aura la force d eme trainer jusqu'a mon but.

Et vous savez quoi, même si je sais que des épreuves m'attendent dès demain, je m'y prepare. Plus question d'avoir peur de pleurer, je pleurerais pour décompresser. Plus moyen que je me muselle. Je ferais juste gaffe à mes interlocuteurs. Mais avant tout, je veux avancer, plus loin et mieux que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant. Je ne veux plus me laisser  porter....

Ben dis donc, je viens de me rendre compte de tout ce que je viens d'écrire.

Ca fait du bien de se rendre compte qu'on ets encore capable de se laisser aller à une douce mais impérieuse détermination.

Jusqu'à maintenant j'ai peuparlé des personnes qui me sont le plus chères justement parce qu'elles sont toute ma richesse, mon innocence, ma fragilité et mon amour inconditionnel.

Seulement il est temps de grandir, toujorus en se reposant sur eux, mais néanmoins être indépendante et libre de toutes mes décisions.

Il y a quelque temps, j 'ai prit une décision difficile car elle m'était imposée par la situation délicate dans laquelle je me trouvais. Aujourd'hui, cette décision est uen chose révolue, toujours là mais dont je ne veux plus penser. Mais l'homme qui a été touché par cette décision, j'y pense. Et je le retrouverais. Même après des années.

J espère juste qu'il arrivera à trouver la force de se dresser seul face a l'adversité. A l'affronter de plein fouet et d'en ressortir murit et pas anéantit. Et qu'il me reviendra encore plus fort qu'avant.

Là, on pourra dire que notre relation sera pleinement épanouie.

Bon j'arrête là. Demain lourde journée en perspective, je passerais peut être sur le net cher lecteurs invisibles.

Et je me rend compte que c 'est l un des premiers posts, vraiment personnel que je fais sur ce blog.

Et bien continuons:

Bisous à tous!

11 mai 2006

rapidos rapidos

Bon, juste pour dire que là, ca va mal. Je crois que la suite de Marcus va venir bientôt et que ce ser aun bon defouloire parce que mes dessins me font chier, mon pc aussi et ma vie aussi. Même certains de mes copains et amis me font radicalement chier.. c'est pour dire. Alors outre mon sabotage du cours de francais par une somnolence intensive puis en endormissement profond, aujourd'hui jai pas mal dessiné, donc je vais tenté de scanner quelques petits trucs ce week end pour montrer ce que je sais fair emaintenant. Merci à arnaud pour ses précieux conseils et pour sa bonne humeur (avec un peu de retard^^)
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